Avortement : Lia 12 ans à Toronto
19 février 2009
Elle s'appelle Lia. Elle a 12 ans. Elle habite à Toronto. Pour le concours de discours de sa classe, elle avait décidé de parler de l'avortement.
Son professeur, une femme « pro-choix », lui demandait de choisir un autre sujet. Sa mère aussi (quoique contre l'avortement). Elle a tenu bon. Le professeur a
dû reconnaître qu'elle était la meilleure, ce qui la qualifiait pour le concours de l'école. Où elle fut d'abord disqualifiée, avant d'être reconnue
gagnante... Ce qui la qualifiait pour le concours régional. C'était mercredi soir. Elle a perdu. Pas question qu'un tel discours représente la région de
Toronto.
Que penseriez-vous si je vous disais qu'en ce moment précis quelqu'un est en train de "choisir" si vous alliez vivre ou mourir ? Et si je vous disais que ce
"choix" ne dépendait pas de ce que vous pouvez faire ou ne pas faire, ce que vous avez fait dans le passé, ou ce que vous ferez dans l'avenir ? Et si je vous
disais que vous ne pouviez rien faire contre cela ?
Chers élèves et chers maîtres, des milliers d'enfants sont en ce moment même dans cette situation. Quelqu'un est en train de "choisir" - sans même les connaître
- s'ils vont vivre ou s'ils vont mourir. Ce quelqu'un, c'est leur mère. Et ce "choix", c'est l'avortement. Tous les jours, cent quinze mille enfants meurent
par l'avortement. Cent quinze mille ! Cela signifie que cinq mille enfants meurent chaque heure. Toutes ces vies supprimées. Tout ce potentiel : détruit. Et
cet espoir dans le futur : anéanti.
Alors je sais ce que certains d'entre vous peuvent penser : «Oh ce n'est pas vraiment tuer. Après tout, il n'est pas encore un enfant. N'est-ce pas ? » Pourquoi
pensons-nous que sous prétexte que les bébés ne peuvent pas parler ou faire ce que nous faisons, ce ne sont pas encore des êtres humains ? Le mot fœtus vient
d'un mot latin qui veut dire «être jeune» ou «jeune enfant» ». Certains bébés naissent au bout de cinq mois seulement. Ces bébés ne sont pas des êtres humains?
On ne dirait jamais ça. Pourtant, les avortements sont couramment pratiqués sur des fœtus de quatre ou cinq mois. Et nous ne les considérons comme humains que
s'ils sont désirés. Non, les fœtus sont des êtres humains unis à leur mère par leur merveilleux Créateur qui les connaît tous par leur nom.
Certaines personnes disent que puisque l'avortement est maintenant légal, il n'y a pas de problème. Cela n'est pas notre affaire. Mais, si un acte est injuste,
il doit être illégal. Et c'est notre problème. Et cette loi en particulier a un impact immense sur notre société. En 1997, plus d'un million d'avortements ont
eu lieu juste aux États-Unis, et pour la seule année dernière, plus de quarante-deux millions d'avortements ont été commis dans le monde. C'est ce que
j'appelle un impact immense.
Je sais que certaines personnes disent que la mère à le droit d'avorter. « Après tout, sa vie est durement perturbée par le fait d'avoir un bébé. » Mais je vous
demande de penser au droit de l'enfant. On ne leur en a jamais donné. Quels que soient les droits de la mère, ils ne peuvent pas aller à l'encontre des droits
du fœtus. A propos du choix de la mère, elle a eu le choix de ne pas avoir de rapports sexuels non protégés ! Nous devons nous rappeler que de nos droits et
nos choix découlent des responsabilités et nous ne pouvons pas priver quelqu'un d'autre de ses droits afin d'échapper à nos responsabilités.
A ce stade du débat, je devine l'objection classique. Que faire si la mère n'a pas choisi d'avoir des rapports sexuels ? Si elle a été violée ? Mais penchons-nous
sur les faits aux États-Unis par exemple. Un pour cent seulement de tous les avortements effectués dans le pays se trouvent dans cette catégorie de cas
difficiles, catégorie qui inclut le viol, l'inceste et le danger de mort pour la mère. Un pour cent ! Cela justifie difficilement le nombre inquiétant
d'avortements perpétrés de nos jours.
Et qui peut prétendre que l'avortement est une solution ? Je ne pense pas que les gens se rendent compte des effets de l'avortement sur la femme. Je n'aurais pas
le temps d'énumérer tous les effets secondaires négatifs, mais en voici quelques exemples sur le plan physique. 17 % des femmes ayant avorté ont des
complications lors de leurs grossesses ultérieures. Certaines même ne peuvent plus avoir d'enfants. Le risque de développer un cancer du sein est également plus
élevé si elles ont subi un avortement.
Mais les effets les pires sont sans doute d'ordre émotionnel. Une femme qui s'est fait avorter a tendance à souffrir de troubles de l'humeur allant jusqu'à les
inciter à se faire du mal. En outre, une femme ayant avorté à 5 fois plus de risques d'avoir des problèmes de drogue et d'alcool. L'avortement laisse les femmes
perdues et incertaines quand à leur avenir. Près d'un tiers des femmes ayant subi un avortement ne sont pas satisfaites de leur choix. Ce n'est donc certainement
pas la panacée comme les gens le pensent.
J'ai lu un reportage sur le site internet « Focus on the Family ». C'était à propos d'une fille ayant subi un avortement. Elle écrit : « J'ai eu un avortement à
dix-sept ans. Et ce fut la pire chose que j'ai faite. Je ne le recommanderais à personne parce que cela revient et vous hante. Quand j'ai essayé d'avoir des
enfants, j'en ai perdu trois. Quelque chose s'est passé dans le col de mon utérus au moment de l'avortement. » Sharon Osborne. Ceci n'est qu'un exemple parmi les
très nombreuses histoires déchirantes que personne ne raconte plus aujourd'hui mais que nous avons pourtant besoin d'entendre.
Merci d'avoir pris le temps de réfléchir à la question de l'avortement, aux enfants à naître, et aux effets de l'avortement sur la mère. Si vous voulez partir
avec quelque chose après ce discours gardez les paroles d'Horton. Vous le connaissez.... l'éléphant qui a risqué sa vie pour sauver cette petite mouche ?
Souvenez-vous de lui et de sa célèbre phrase : »Même si vous ne pouvez pas la voir ou l'entendre, une personne est une personne... peu importe sa taille. »
Merci.